Protégez-vous

Le monde est attaqué ! Des criminels multimilliardaires mettent en place un Nouvel Ordre Mondial qui imposera une tyrannie mondiale. Inscrivez-vous et apprenez à vous défendre.


Carlo Maria Vigano New World Order

Le célèbre archevêque Carlo Maria Vigano est l'une des autorités les plus fiables de la communauté internationale des croyants. Il est devenu célèbre pour la première fois lorsqu'il a courageusement dénoncé une grave corruption financière au Vatican. Peu après, il est allé plus loin en révélant les abus systématiques et organisés commis sur des enfants par le pape François et les principaux dirigeants du Vatican. Ces révélations sont appelées le "scandale des fuites du Vatican de 2012".

En 2020, il a attiré encore davantage l'attention en écrivant deux lettres ouvertes au président Trump, dans lesquelles il mettait en garde contre la mise en place d'une dictature mondiale criminelle sous le couvert de la pandémie de COVID. Trump a retweeté ces deux lettres, ce qui leur a permis d'atteindre des centaines de millions de personnes dans le monde entier.

Mgr Vigano a également publié un avertissement historique à l'humanité, signé par des centaines d'éminents universitaires, scientifiques, juristes, journalistes et autorités religieuses. Dans cet "Appel pour l'Église et le Monde", Mgr Vigano souligne les graves dangers du Nouvel Ordre Mondial qui est en train de se mettre en place.

archbishop carlo maria vigano

Dans la vidéo ci-dessous, l'archevêque Vigano appelle à une alliance mondiale pour s'opposer au programme criminel des globalistes. Un message sincère, venant d'un cœur passionné, qui est une source d'inspiration pour nous tous, malgré nos différences de croyances spirituelles.

REGARDEZ CETTE VIDÉO CRUCIALE

L'ARCHEVÊQUE VIGANO :
"NOUS DEVONS NOUS UNIR POUR ARRÊTER
LE NOUVEL ORDRE MONDIAL"

archbishop carlo maria vigano

Lettre ouverte de Vigano au président Trump


archbishop vigano letter to trump

LIRE : LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS


LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE DONALD J. TRUMP

Dimanche 25 octobre 2020
Solennité du Christ Roi

Monsieur le Président,

Permettez-moi de m'adresser à vous en cette heure où le sort du monde entier est menacé par une conspiration mondiale contre Dieu et l'humanité.

Je vous écris en tant qu'archevêque, en tant que successeur des apôtres, en tant qu'ancien nonce apostolique aux États-Unis d'Amérique. Je vous écris au milieu du silence des autorités civiles et religieuses. Puissiez-vous accepter mes paroles comme la "voix de celui qui crie dans le désert" (Jn 1,23).

Comme je l'ai dit dans la lettre que je vous ai adressée en juin, ce moment historique voit les forces du Mal alignées dans une bataille sans quartier contre les forces du Bien ; des forces du Mal qui apparaissent puissantes et organisées face aux enfants de la Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs chefs temporels et spirituels.

Chaque jour, nous sentons se multiplier les attaques de ceux qui veulent détruire les bases mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l'amour de la patrie, la liberté d'éducation et d'entreprise. Nous voyons des chefs de nations et des leaders religieux se plier à ce suicide de la culture occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les droits fondamentaux des citoyens et des croyants sont niés au nom d'une urgence sanitaire qui se révèle de plus en plus comme l'instrument de l'instauration d'une tyrannie inhumaine et sans visage.

Un plan mondial appelé la Grande Réinitialisation est en cours. Son architecte est une élite mondiale qui veut soumettre l'ensemble de l'humanité, en imposant des mesures coercitives pour limiter drastiquement les libertés individuelles et celles de populations entières.

Dans plusieurs pays, ce plan a déjà été approuvé et financé ; dans d'autres, il n'en est qu'à ses débuts. Derrière les dirigeants mondiaux qui sont les complices et les exécutants de ce projet infernal, il y a des personnages sans scrupules qui financent le Forum Économique Mondial et l'Event 201 (événement 201), promouvant leur programme.

L'objectif de la Grande Réinitialisation est l'imposition d'une dictature sanitaire visant à imposer des mesures liberticides, cachées derrière des promesses alléchantes d'assurer un revenu universel et d'annuler la dette individuelle. Le prix de ces concessions du Fonds Monétaire International sera le renoncement à la propriété privée et l'adhésion à un programme de vaccination contre le Covid-19 et le Covid-21 promu par Bill Gates avec la collaboration des principaux groupes pharmaceutiques. Au-delà des énormes intérêts économiques qui motivent les promoteurs de la Grande Réinitialisation, l'imposition de la vaccination s'accompagnera de l'exigence d'un passeport de santé et d'une carte d'identité numérique, avec pour conséquence le traçage des contacts de la population du monde entier. Ceux qui n'accepteront pas ces mesures seront enfermés dans des camps de détention ou assignés à résidence, et tous leurs biens seront confisqués.

Monsieur le Président, j'imagine que vous savez déjà que dans certains pays, la Grande Réinitialisation sera activée entre la fin de cette année et le premier trimestre de 2021. Pour ce faire, de nouveaux blocages sont prévus, qui seront officiellement justifiés par une supposée deuxième et troisième vague de la pandémie.

Vous connaissez les moyens mis en œuvre pour semer la panique et légitimer des limitations draconiennes des libertés individuelles, en provoquant astucieusement une crise économique mondiale.

Dans les intentions de ses architectes, cette crise servira à rendre irréversible le recours des nations à la Grande Réinitialisation, donnant ainsi le coup de grâce à un monde dont ils veulent annuler complètement l'existence et la mémoire. Mais ce monde, Monsieur le Président, comprend des personnes, des affections, des institutions, une foi, une culture, des traditions, des idéaux : des personnes et des valeurs qui n'agissent pas comme des automates, qui n'obéissent pas comme des machines, parce qu'elles sont dotées d'une âme et d'un cœur, parce qu'elles sont unies par un lien spirituel qui tire sa force d'en haut, de ce Dieu que nos adversaires veulent défier, comme Lucifer l'a fait à l'aube des temps avec son "non serviam".

Beaucoup de personnes - nous le savons bien - sont agacées par cette référence à l'affrontement entre le Bien et le Mal et par l'utilisation de connotations "apocalyptiques" qui, selon elles, exaspèrent les esprits et aiguisent les divisions. Il n'est pas surprenant que l'ennemi soit irrité d'être découvert au moment où il croit atteindre la citadelle qu'il cherche à conquérir sans être inquiété. Ce qui est surprenant, en revanche, c'est qu'il n'y ait personne pour tirer la sonnette d'alarme. La réaction de l'État profond à ceux qui dénoncent son plan est brisée et incohérente, mais compréhensible. Alors que la complicité des grands médias avait réussi à rendre la transition vers le Nouvel Ordre Mondial presque indolore et inaperçue, toutes sortes de tromperies, de scandales et de crimes sont révélés.

Il y a quelques mois encore, il était facile de qualifier de "complotistes" ceux qui dénonçaient ces terribles projets, dont on voit aujourd'hui la réalisation dans les moindres détails.

Personne, jusqu'en février dernier, n'aurait jamais pensé que, dans toutes nos villes, des citoyens seraient arrêtés simplement pour avoir voulu marcher dans la rue, pour avoir respiré, pour avoir voulu garder leur commerce ouvert, pour avoir voulu aller à l'église le dimanche. Et pourtant, cela se passe partout dans le monde, même dans cette Italie de carte postale que beaucoup d'Américains considèrent comme un petit pays enchanté, avec ses monuments anciens, ses églises, ses villes charmantes, ses villages caractéristiques. Et pendant que les politiciens se barricadent dans leurs palais et promulguent des décrets comme des satrapes perses, les entreprises font faillite, les magasins ferment et les gens sont empêchés de vivre, de voyager, de travailler et de prier. Les conséquences psychologiques désastreuses de cette opération sont déjà visibles, à commencer par les suicides d'entrepreneurs désespérés et de nos enfants, séparés de leurs amis et de leurs camarades de classe, sommés de suivre leurs cours en restant seuls à la maison devant un ordinateur.

Dans l'Écriture Sainte, Saint Paul nous parle de "celui qui s'oppose" à la manifestation du mystère d'iniquité, le kathèkon (2 Th 2,6-7). Dans le domaine religieux, cet obstacle au mal est l'Église, et en particulier la papauté ; dans le domaine politique, ce sont ceux qui empêchent l'établissement du Nouvel Ordre Mondial.

Il est clair que celui qui occupe la Chaire de Pierre (note de David : il s'agit du Pape) a trahi son rôle depuis le début pour défendre et promouvoir l'idéologie globaliste, en soutenant l'agenda de l'Église profonde, qui l'a choisi dans ses rangs.

Monsieur le Président, vous avez clairement déclaré que vous vouliez défendre la nation - une nation sous Dieu, les libertés fondamentales et les valeurs non négociables qui sont niées et combattues aujourd'hui. C'est vous, cher Président, qui êtes "celui qui s'oppose" à l'État profond, à l'assaut final des enfants des ténèbres.

C'est pourquoi il est nécessaire que tous les hommes de bonne volonté soient persuadés de l'importance historique de l'élection imminente : non pas tant pour tel ou tel programme politique, mais pour l'inspiration générale de votre action qui incarne le mieux - dans ce contexte historique particulier - ce monde, notre monde, que l'on veut annuler au moyen de l'enfermement. Votre adversaire est aussi notre adversaire : c'est l'Ennemi du genre humain, celui qui est "meurtrier dès le commencement" (Jn 8,44).

Autour de vous se rassemblent avec foi et courage ceux qui vous considèrent comme la dernière garnison contre la dictature mondiale.

L'alternative est de voter pour une personne manipulée par l'État profond, gravement compromise par les scandales et la corruption, qui fera aux États-Unis ce que Jorge Mario Bergoglio fait à l'Église, le Premier ministre Conte à l'Italie, le président Macron à la France, le Premier ministre Sanchez à l'Espagne, et ainsi de suite.

Le chantage dont Joe Biden fait l'objet - tout comme celui des prélats du "cercle magique" du Vatican - l'exposera à une utilisation sans scrupules, permettant à des puissances illégitimes de s'immiscer tant dans la politique intérieure que dans les équilibres internationaux. Il est évident que ceux qui le manipulent ont déjà sous la main quelqu'un de pire que lui, qu'ils remplaceront dès que l'occasion se présentera.

Pourtant, au milieu de ce sombre tableau, de cette avancée apparemment inarrêtable de "l'ennemi invisible", un élément d'espoir émerge.

L'adversaire ne sait pas aimer, il ne comprend pas qu'il ne suffit pas d'assurer un revenu universel ou d'annuler les hypothèques pour soumettre les masses et les convaincre d'être marquées comme du bétail. Ce peuple, qui a trop longtemps subi les abus d'un pouvoir haineux et tyrannique, redécouvre qu'il a une âme ; il comprend qu'il n'est pas prêt à échanger sa liberté contre l'homogénéisation et l'annulation de son identité ; il commence à comprendre la valeur des liens familiaux et sociaux, des liens de foi et de culture qui unissent les honnêtes gens.

Cette Grande Réinitialisation est vouée à l'échec parce que ceux qui l'ont planifiée ne comprennent pas qu'il y a encore des gens prêts à descendre dans la rue pour défendre leurs droits, pour protéger leurs proches, pour donner un avenir à leurs enfants et à leurs petits-enfants.

L'inhumanité nivelante du projet globaliste se brisera lamentablement face à l'opposition ferme et courageuse des enfants de la Lumière. L'ennemi a Satan de son côté, lui qui ne sait que haïr. Mais de notre côté, nous avons le Seigneur tout-puissant, le Dieu des armées rangées en bataille, et la Très Sainte Vierge, qui écrasera la tête de l'ancien Serpent. "Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ?" (Rom 8:31).

Monsieur le Président, vous savez bien qu'en cette heure cruciale, les États-Unis d'Amérique sont considérés comme le mur de défense contre lequel s'est déclenchée la guerre déclarée par les partisans du globalisme. Placez votre confiance dans le Seigneur, fort des paroles de l'apôtre Paul : "Je puis tout en Celui qui me fortifie" (Ph 4,13). Être un instrument de la Divine Providence est une grande responsabilité, pour laquelle vous recevrez certainement toutes les grâces d'État dont vous avez besoin, car elles sont implorées avec ferveur par les nombreuses personnes qui vous soutiennent par leurs prières.

Avec cette espérance céleste et l'assurance de ma prière pour vous, pour la Première Dame et pour vos collaborateurs, je vous envoie de tout cœur ma bénédiction.

Que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique !

+ Carlo Maria Viganò

Tit. Archevêque d'Ulpiana
Ancien Nonce apostolique aux États-Unis d'Amérique

appel pour l'église et le monde


vigano appeal for church and world

LIRE : APPEL POUR L'ÉGLISE ET LE MONDE

APPEL POUR L'ÉGLISE ET LE MONDE
aux catholiques et à toutes les personnes de bonne volonté

En cette période de grande crise, nous, Pasteurs de l'Église catholique, en vertu de notre mandat, considérons qu'il est de notre devoir sacré de lancer un appel à nos frères dans l'épiscopat, au clergé, aux religieux, au peuple saint de Dieu et à tous les hommes et femmes de bonne volonté. Cet appel a été signé par des intellectuels, des médecins, des juristes, des journalistes et des professionnels qui sont d'accord avec son contenu, et il peut être signé par ceux qui veulent le faire leur.

Les faits ont montré que, sous prétexte de l'épidémie de Covid-19, les droits inaliénables des citoyens ont été violés dans de nombreux cas et que leurs libertés fondamentales, y compris l'exercice de la liberté de culte, d'expression et de mouvement, ont été restreintes de manière disproportionnée et injustifiée. La santé publique ne doit pas, et ne peut pas, devenir un alibi pour enfreindre les droits de millions de personnes dans le monde, et encore moins pour priver l'autorité civile de son devoir d'agir avec sagesse pour le bien commun. Cela est d'autant plus vrai que des doutes croissants émergent de plusieurs côtés quant à la contagiosité, au danger et à la résistance du virus. De nombreuses voix autorisées dans le monde de la science et de la médecine confirment que l'alarmisme des médias au sujet de Covid-19 semble absolument injustifié.

Nous avons des raisons de croire, sur la base des données officielles relatives à l'incidence de l'épidémie par rapport au nombre de décès, qu'il existe des puissances intéressées à créer la panique au sein de la population mondiale dans le seul but d'imposer en permanence des formes inacceptables de restriction des libertés, de contrôle des personnes et de traçage de leurs mouvements. L'imposition de ces mesures illibérales est un prélude inquiétant à la réalisation d'un gouvernement mondial échappant à tout contrôle.

Nous pensons également que dans certaines situations, les mesures d'endiguement adoptées, y compris la fermeture de magasins et d'entreprises, ont précipité une crise qui a entraîné l'effondrement de secteurs entiers de l'économie. Cela encourage l'ingérence de puissances étrangères et a de graves répercussions sociales et politiques. Les responsables gouvernementaux doivent mettre fin à ces formes d'ingénierie sociale, en prenant des mesures pour protéger les citoyens qu'ils représentent et dans l'intérêt desquels ils ont une sérieuse obligation d'agir. De même, qu'ils aident la famille, cellule de la société, en ne pénalisant pas déraisonnablement les personnes faibles et âgées, en les obligeant à une séparation douloureuse d'avec leurs proches. La criminalisation des relations personnelles et sociales doit également être jugée comme un élément inacceptable du plan de ceux qui préconisent d'isoler les individus pour mieux les manipuler et les contrôler.

Nous demandons à la communauté scientifique d'être vigilante, afin que les remèdes contre Covid-19 soient proposés en toute honnêteté pour le bien commun. Tout doit être mis en œuvre pour que des intérêts commerciaux douteux n'influencent pas les choix des responsables gouvernementaux et des instances internationales. Il n'est pas raisonnable de pénaliser des remèdes qui ont fait la preuve de leur efficacité, et qui sont souvent peu coûteux, au seul motif que l'on souhaite privilégier des traitements ou des vaccins moins performants, mais qui garantissent aux laboratoires pharmaceutiques des profits bien plus importants, et qui alourdissent les dépenses de santé publique. Rappelons également, en tant que pasteurs, que pour les catholiques, il est moralement inacceptable de développer ou d'utiliser des vaccins dérivés de matériel provenant de fœtus avortés.

Nous demandons également aux responsables gouvernementaux de veiller à ce que les formes de contrôle des personnes, que ce soit par le biais de systèmes de traçage ou de toute autre forme de localisation, soient rigoureusement évitées. La lutte contre Covid-19, aussi sérieuse soit-elle, ne doit pas être le prétexte pour soutenir les intentions cachées d'organismes supranationaux qui ont des intérêts commerciaux et politiques très forts dans ce projet. En particulier, les citoyens doivent avoir la possibilité de refuser ces restrictions à la liberté personnelle, sans qu'aucune sanction ne soit imposée à ceux qui ne souhaitent pas utiliser les vaccins, le suivi des contacts ou tout autre outil similaire. Considérons également la contradiction flagrante de ceux qui mènent des politiques de contrôle drastique de la population et se présentent en même temps comme les sauveurs de l'humanité, sans aucune légitimité politique ou sociale. Enfin, la responsabilité politique de ceux qui représentent le peuple ne peut en aucun cas être laissée à des "experts" qui peuvent d'ailleurs se prévaloir d'une sorte d'immunité judiciaire, ce qui est pour le moins inquiétant.

Nous demandons instamment aux personnes travaillant dans les médias de s'engager à fournir des informations exactes et à ne pas pénaliser la dissidence en recourant à des formes de censure, comme c'est souvent le cas sur les réseaux sociaux, dans la presse et à la télévision. Pour fournir des informations exactes, il faut donner de la place aux voix qui ne sont pas alignées sur une seule façon de penser. Cela permet aux citoyens d'évaluer consciemment les faits, sans être fortement influencés par des interventions partisanes. Un débat démocratique et honnête est le meilleur antidote au risque d'imposer des formes subtiles de dictature, probablement pires que celles que notre société a vu naître et disparaître dans un passé récent.

Enfin, en tant que pasteurs responsables du troupeau du Christ, rappelons-nous que l'Église affirme fermement son autonomie en matière de gouvernement, de culte et d'enseignement. Cette autonomie et cette liberté sont un droit inné que Notre Seigneur Jésus-Christ lui a donné pour la poursuite de ses fins propres. C'est pourquoi, en tant que pasteurs, nous revendiquons fermement le droit de décider de manière autonome de la célébration de la Messe et des sacrements, tout comme nous revendiquons une autonomie absolue dans les questions relevant de notre juridiction immédiate, telles que les normes liturgiques et la manière d'administrer la communion et les sacrements. L'État n'a pas le droit d'interférer, pour quelque raison que ce soit, dans la souveraineté de l'Église. Les autorités ecclésiastiques n'ont jamais refusé de collaborer avec l'État, mais cette collaboration n'autorise pas les autorités civiles à imposer une quelconque interdiction ou restriction au culte public ou à l'exercice du ministère sacerdotal. Les droits de Dieu et des fidèles sont la loi suprême de l'Église, qu'elle n'entend ni ne peut abdiquer. Nous demandons que les restrictions à la célébration des cérémonies publiques soient supprimées.

Nous voudrions inviter toutes les personnes de bonne volonté à ne pas se soustraire à leur devoir de coopérer au bien commun, chacun selon son état et ses possibilités et dans un esprit de charité fraternelle. L'Église souhaite cette coopération, mais celle-ci ne peut faire abstraction ni du respect de la loi naturelle, ni de la garantie des libertés individuelles. Les devoirs civils auxquels sont astreints les citoyens impliquent la reconnaissance de leurs droits par l'État.

Nous sommes tous appelés à évaluer la situation actuelle d'une manière cohérente avec l'enseignement de l'Évangile. Cela signifie prendre position : soit avec le Christ, soit contre le Christ. Ne nous laissons pas intimider ou effrayer par ceux qui voudraient nous faire croire que nous sommes une minorité : le Bien est beaucoup plus répandu et puissant que ce que le monde veut nous faire croire. Nous luttons contre un ennemi invisible qui cherche à diviser les citoyens, à séparer les enfants de leurs parents, les petits-enfants de leurs grands-parents, les fidèles de leurs pasteurs, les étudiants des enseignants et les clients des vendeurs. Ne permettons pas que des siècles de civilisation chrétienne soient effacés sous prétexte d'un virus, et qu'une odieuse tyrannie technologique s'installe, dans laquelle des personnes sans nom et sans visage peuvent décider du sort du monde en nous confinant dans une réalité virtuelle. Si tel est le plan auquel les puissances de cette terre entendent nous faire céder, sachez que Jésus-Christ, Roi et Seigneur de l'Histoire, a promis que "les portes de l'enfer ne prévaudront pas" (Mt 16,18).

Confions les chefs de gouvernement et tous ceux qui règlent le sort des nations au Dieu tout-puissant, afin qu'il les éclaire et les guide en cette période de grande crise. Qu'ils se souviennent que, de même que le Seigneur nous jugera, nous les pasteurs, pour le troupeau qu'il nous a confié, de même il jugera les gouvernants pour les peuples qu'ils ont le devoir de défendre et de gouverner.

Avec foi, supplions le Seigneur de protéger l'Église et le monde. Que la Sainte Vierge, Secours des chrétiens, écrase la tête du Serpent ancien et déjoue les plans des enfants des ténèbres.

8 mai 2020
Notre-Dame du Rosaire de Pompéi

SIGNATAIRES

Prélats et prêtres

Mgr. Carlo Maria Viganò, Archevêque, Nonce apostolique (promoteur)
Cdl Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hong Kong
Cdl Janis Pujats, Archevêque émérite de Riga
Cdl Gerhard Ludwig Mueller, Préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi
Mgr Luigi Negri, Archevêque émérite de Ferrara-Comacchio
Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler, Texas
Mgr Thomas Peta, archevêque métropolitain d'Astana
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d'Astana
Mgr Jan Pawel Lenga, archevêque émérite de Karaganda
Mgr Rene Henry Gracida, évêque émérite de Corpus Christi
Mgr Andreas Laun, évêque auxiliaire de Salzbourg
Mgr Robert Muetsaerts, évêque auxiliaire de Den Bosch

Père Serafino Lanzetta, théologien
Père Alfredo Maria Morselli, théologien
Père Curzio Nitoglia, théologien
Père Guy Pagès
Père José Arantes de Andrade, archidiocèse de Braga
Père Frank Unterhalt, Communio Veritatis
Père Edmund A Castronovo, curé de paroisse
Père Jean-Louis Dupré, diocèse de Saint-Flour
Père Mateusz Mraczek, du
Père Harold Bumann, ive

Journalistes, rédacteurs en chef, écrivains

Dr Aldo Maria Valli, journaliste
Dr Magdi Cristiano Allam, écrivain
Dr Giulio Meotti, journaliste
Dr Marco Tosatti, journaliste
Claudio Messora, directeur de Byoblu.com
Dr Robert Moynihan, écrivain, journaliste
Dr Cesare Sacchetti, journaliste
Giorgio Nicolini, directeur de Tele Maria
Michael J. Matt, rédacteur en chef de The Remnant
John-Henry Westen, cofondateur, rédacteur en chef LifeSiteNews.com
Vittoria Alliata di Villafranca, journaliste et écrivain
Maria Guarini, éditrice
Prof. Francesco Lamendola
António Carlos de Azeredo, éditeur
José Narciso Pinto Soares, conseiller éditorial
Massimo Rodolfi, écrivain et éditeur Draco Edizioni
Riccardo Zenobi, écrivain
Danilo Quinto, écrivain
Jeanne Smits, journaliste
Olivier Figueras, journaliste
Pascal Bernardin, écrivain
Lisa Bergman, propriétaire de St. Augustine Academy Press
Dr E. Michael Jones, Fidelity Press
Albert Engelmann, rédacteur en chef Der Dreizehnte

Médecins, immunologistes, virologues, chercheurs

Dr Stefano Montanari, directeur scientifique Laboratoire de nanodiagnostic, Modène
Dr Antonietta Gatti, responsable de la recherche, laboratoire de nanodiagnostic, Modène
Pasquale Mario Bacco, médecin légiste et chercheur, professeur d'hygiène du travail
Alessandro Meluzzi, psychiatre
Paolo Gulisano, virologue et écrivain
Dr Anna Rita Iannetti, médecin, PNEI et médecine bio-intégrée
Dr Mariano Amici, chirurgien
Dr Rosa Maria Roccaforte, cardiologue
Dr Silvana De Mari, médecin et écrivain
Dr Maria Grazia Sordi, psychologue
Dr Roberto Marrocchesi, nutritionniste
Dr Mario Sinisi
Dr Mary Hauser, microbiologiste, immunologiste, Wake Forest University
Dr Todd Wannemuehler, chirurgien
Dr Benjamin Turner MD, MA, FRCSC

Avocats

Avocat Robert Francis Kennedy Jr
Dr Angelo Giorgianni, juge
João Freire de Andrade, avocat
Avocat Francesco Fontana
Avocat Luigi Valenzise
Avocat Fabio Candalino
Avocat Claudio Ademollo
Avocat Luca Di Fazio
Avocat Massimo Meridio
Avocat Gianni T. Battisti
Avocat Piero Peracchio
Avocat Paola Bragazzi
Avocat Luís Freire de Andrade
Avocat Heitor A. Buchaul
Avocat Maître André Bonnet
Avocat Massimo Ronchi
Avocat Yasha Renner

Conférenciers, enseignants et professionnels

Prof. Vittorio Sgarbi, critique d'art, essayiste
Felix Dirsch, théologien et politologue
Serge Abad-Gallardo, architecte DPLG et écrivain
Matteo D'Amico
Barbara Osimani, Université polytechnique des Marches, Ancône
Prof. Gian Pietro Caliari, lecteur de philosophie, juriste et journaliste
Luis E. D'Aloisio y Humanes, Président du Comité exécutif, Centro de Estudios para la Política Exterior, Argentine
Mafalda Miranda Barbosa, Université de Coimbra
Francesca Maimone
Martino Mora, philosophe
Massimo Viglione, historien et essayiste
Elisabetta Sala, professeur et écrivain
Dr Ing. Alessandro Peracchio
Dr Luca Scantamburlo
Rosa Maria Bellarmino
Steven Mosher, président de l'Institut de recherche sur la population
Ibsen Noronha, Université de Coimbra
Ing. Amadeu Teixeira Fernandes
Dr José Filipe Sepúlveda da Fonseca
Dr Alfonso Martone,
Dr Luís Ferrand d'Almeida, traducteur
Dr Fabrizio Giudici
Dr Antonio Marcantonio
Ing. Roberto Imparato
Guillaume Bernard, historien du droit
Dr Philippe Pichot Bravard, historien du droit
Reynald Secher, historien
Olivier Valette, écrivain
Jean-Pierre Maugendre, Renaissance Catholique
Diogo de Campos, traducteur
Emeterio Ferrés Arrospide
Thaddeus Kozinski, professeur de philosophie
Julia Sellers, auteur, professeur, conférencière
John R. Stephenson, Séminaire théologique luthérien de Concordia, St Catharines, Ontario

Associations

Ora et Labora in Difesa della Vita Association – Président Giorgio Celsi
Liberté politique Association – Président François Billot de Lochner
Choisir la Vie – Président Olivier Dehaudt
Una Voce France – Président Patrick Banken
Una Voce Puerto Rico – Président Edgardo Cruz
Catholic Media Coalition – Présidente Mary Ann Kreitzer
Atman Association – Présidente Manuela Baccin
Riprendiamoci Il Pianeta Association – Président Magda Piacentini
Movimento 3V – Vaccini Vogliamo Verità – Secretaire Luca Teodori
Libera Scelta Association – Présidente Alessandra Bocchi
Iustitia in Veritate Association- Directeurs
Una Vox Association – Président Calogero Cammarata
Comitato Famiglia e Vita – Président Franco Rebecchi
Confederazione dei Triarii
AURET, Autismo, Ricerca e Terapie – Président Avocat Roberto Mastalia
Vita al Microscopio Association – Président Nino Ferri
Texas Right to Life – Jim Graham
Cleveland Right to Life – Molly Smith
Fondazione per l’Attuazione e la Protezione dell’Insegnamento di Grigori Grabovoi – Président Luigi Stefano Candela

CONSIDÉRATIONS sur la Grande Réinitialisation
et le nouvel ordre mondial


vigano new world order

LIRE : la Grande Réinitialisation et le nouvel ordre mondial

LIBERA NOS A MALO

Considérations sur la Grande Réinitialisation et le Nouvel Ordre Mondial
par l'archevêque Carlo Maria Viganò


28 août 2021 Fête de saint Augustin

"Personne ne fera partie du Nouvel Ordre Mondial s'il n'accomplit pas un acte d'adoration envers Lucifer. Personne n'entrera dans le Nouvel Âge s'il ne reçoit pas l'initiation luciférienne."
—David Spangler, Directeur du Planetary Initiative Project des Nations Unies (Reflections on The Christ, Findhorn, 1978)

Depuis plus d'un an et demi, nous assistons, impuissants, à la succession d'événements incongrus auxquels la plupart d'entre nous sont incapables de donner une justification plausible.

L'urgence pandémique a particulièrement mis en évidence les contradictions et les illogismes des mesures nominalement destinées à limiter la contagion - confinements, couvre-feux, fermetures d'activités commerciales, limitations des services publics et des classes, suspension des droits des citoyens - mais qui sont désavouées quotidiennement par des voix contradictoires, par des preuves évidentes d'inefficacité, par des contradictions de la part des mêmes autorités de santé.

Il n'est pas nécessaire d'énumérer les mesures que presque tous les gouvernements du monde ont prises sans obtenir les résultats promis.

Si nous nous limitons aux avantages présumés que le sérum génétique expérimental aurait dû apporter à la communauté - surtout l'immunité contre le virus et la liberté de mouvement retrouvée - nous découvrons qu'une étude de l'Université d'Oxford publiée dans The Lancet affirme que la charge virale des personnes vaccinées avec une double dose est 251 fois supérieure aux premières souches du virus, malgré les proclamations des dirigeants mondiaux, à commencer par le Premier ministre italien Mario Draghi, selon lesquelles "celui qui se fait vacciner vit, celui qui ne se fait pas vacciner meurt".

Les effets secondaires du sérum génétique, habilement camouflés ou délibérément non enregistrés par les autorités sanitaires nationales, semblent confirmer le danger de la prise du vaccin et les inconnues inquiétantes pour la santé des citoyens auxquelles nous devrons bientôt faire face.

De la science au scientisme

L'art de la médecine - qui n'est pas une science, mais l'application de principes scientifiques à des cas chaque fois différents, sur une base expérientielle et expérimentale - semble avoir renoncé à sa prudence, au nom d'une urgence qui s'est élevée au rang de sacerdoce d'une religion - la religion de la science, en fait - qui, pour être telle, s'est enveloppée d'un dogmatisme qui confine à la superstition.

Les ministres de ce culte se sont constitués en caste d'intouchables, exempts de toute critique même lorsque leurs affirmations sont démenties par l'évidence des faits.

Les principes de la médecine, considérés comme universellement valables jusqu'en février 2020, ont cédé la place à l'improvisation, au point que l'on conseille de vacciner en pleine pandémie, que l'on impose des masques pourtant inutiles, que l'on impose arbitrairement des distances bizarres, que l'on interdit des traitements avec des médicaments efficaces et que l'on impose des thérapies géniques expérimentales en violation des protocoles normaux de sécurité.


Et de même qu'il y a de nouveaux prêtres Covid, il y a aussi de nouveaux hérétiques, c'est-à-dire ceux qui refusent la nouvelle religion pandémique et veulent rester fidèles au serment d'Hippocrate.

Il n'est pas rare que l'aura d'infaillibilité qui entoure les virologues et autres scientifiques plus ou moins titrés ne semble pas remise en cause par leurs conflits d'intérêts ou par les substantiels avantages financiers reçus par les firmes pharmaceutiques, ce qui, dans des conditions normales, serait scandaleux et criminel.

Ce que beaucoup ne comprennent pas, c'est l'incohérence entre les objectifs affichés et les moyens adoptés, en constante évolution, pour les atteindre.

Si, en Suède, l'absence de confinement et de masques n'a pas conduit à des taux d'infection plus élevés que dans les pays où les gens ont été confinés chez eux ou où l'on a mis des masques jusque dans les écoles primaires, cet élément n'est pas considéré comme une preuve de l'inefficacité des mesures.

Si en Israël ou en Grande-Bretagne la vaccination de masse a augmenté les infections et les a rendues plus virulentes, leur exemple n'incite pas les dirigeants des autres pays à la prudence dans la campagne de vaccination, mais les pousse plutôt à évaluer le caractère obligatoire de leur vaccination.

Si l'ivermectine ou le plasma hyperimmunitaire s'avèrent être des traitements valables, cela ne suffit pas à les autoriser et encore moins à les recommander.

Et ceux qui s'interrogent sur les raisons de cette irrationalité déconcertante finissent par s'abstenir de tout jugement, acceptant avec une sorte de fidéisme les déclarations des prêtres covid, ou à l'inverse considérant les médecins comme des sorciers peu fiables.


Un seul scénario sous une seule direction

Comme je l'ai dit précédemment, nous sommes confrontés à une tromperie colossale, basée sur le mensonge et la fraude.
Cette tromperie part du principe que les justifications avancées par les autorités à l'appui de leurs actions sont sincères.

Plus simplement, l'erreur consiste à croire que les gouvernants sont honnêtes et à supposer qu'ils ne nous mentent pas.

Nous nous obstinons donc à trouver des justifications plus ou moins plausibles, dans le seul but de ne pas reconnaître que nous sommes l'objet d'un complot planifié dans les moindres détails.

Et tandis que nous tentons d'expliquer rationnellement des comportements irrationnels, tandis que nous attribuons une logique aux actions illogiques de ceux qui nous gouvernent, la dissonance cognitive nous conduit à fermer les yeux sur la réalité et à croire les mensonges les plus éhontés.

Nous aurions dû comprendre - je l'ai écrit il y a quelque temps - que le plan de la Grande Réinitialisation n'était pas le résultat des élucubrations d'un quelconque "théoricien du complot" mais la preuve brute d'un plan criminel, conçu depuis des décennies et visant à établir une dictature universelle dans laquelle une minorité de personnes incommensurablement riches et puissantes a l'intention d'asservir et de soumettre l'ensemble de l'humanité à l'idéologie globaliste.

L'accusation de "théorie du complot" pouvait peut-être avoir un sens lorsque le complot n'était pas encore évident, mais il est aujourd'hui injustifiable de nier ce que l'élite a planifié depuis les années 1950.

Ce que Kalergi, les Rothschild, les Rockefeller, Klaus Schwab, Jacques Attali et Bill Gates disent depuis la Seconde Guerre mondiale a été publié dans des livres et des journaux, commenté et repris par des organismes internationaux et des fondations, composé précisément par des partis et des majorités gouvernementales.

Les États-Unis d'Europe, l'immigration incontrôlée, la réduction des salaires, l'annulation des garanties syndicales, la renonciation à la souveraineté nationale, la monnaie unique, le contrôle des citoyens sous prétexte de pandémie, la réduction de la population par l'utilisation de vaccins avec les nouvelles technologies ne sont pas des inventions récentes, mais le résultat d'une action planifiée, organisée et coordonnée - une action qui se révèle parfaitement adhérente à un scénario unique sous une direction unique.

Le mens criminel ["l'esprit" en latin]

Une fois que l'on a compris que les événements actuels ont été conçus pour obtenir certains résultats - et donc pour poursuivre certains intérêts au nom d'une minorité de l'humanité, avec un préjudice incalculable pour la majorité - il faut aussi avoir l'honnêteté de reconnaître l'esprit criminel des auteurs de ce plan.

Ce dessein criminel nous fait également comprendre l'escroquerie de l'autorité civile qui présente certaines mesures comme une réponse inévitable à des événements imprévisibles, alors que ceux-ci ont été savamment créés et amplifiés dans le seul but de légitimer une révolution - que Schwab identifie comme la quatrième révolution industrielle - voulue par l'élite au détriment de l'ensemble de l'humanité.

L'asservissement de l'autorité est en revanche le résultat d'un processus qui a commencé plus tôt encore, avec la Révolution française, et qui a fait de la classe politique la servante non pas de Dieu (dont elle méprise la Seigneurie) ni du peuple souverain (qu'elle méprise et n'utilise que pour se légitimer), mais des potentats économiques et financiers, de l'oligarchie internationale des banquiers et des usuriers, des multinationales et des compagnies pharmaceutiques.

En réalité, à y regarder de plus près, tous ces sujets appartiennent à un petit nombre de familles très riches bien connues.

L'asservissement se manifeste également dans les médias : les journalistes ont accepté - sans aucun scrupule de conscience - de se prostituer aux puissants, allant jusqu'à censurer la vérité et à répandre des mensonges éhontés sans même essayer de leur donner une apparence de crédibilité.

Jusqu'à l'année dernière, les journalistes comptaient les "victimes" du Covid en présentant comme malades en phase terminale tous ceux qui avaient été testés positifs ; aujourd'hui, ceux qui meurent après avoir été vaccinés sont toujours et uniquement pris d'une vague "maladie", et avant même les examens post mortem, ils décident officiellement qu'il n'y a pas de corrélation entre la mort d'une personne et l'administration du sérum génique.


Ils déforment impunément la vérité lorsqu'elle ne confirme pas leur récit, la pliant à leurs desseins.

Ce qui se passe depuis un an et demi avait été largement annoncé, dans les moindres détails, par les créateurs de la Grande Réinitialisation eux-mêmes ; tout comme on nous avait annoncé les mesures qui seraient adoptées.

Le 17 février 1950, le célèbre banquier James Warburg déclarait devant le Sénat américain : "Nous aurons un gouvernement mondial, que cela vous plaise ou non. La seule question qui se pose est de savoir si ce gouvernement mondial sera établi par consensus ou par la force".

Quatre ans plus tard naissait le groupe Bilderberg, qui a compté parmi ses membres des personnages tels que [l'homme d'affaires italien Gianni] Agnelli, Henry Kissinger, Mario Monti et l'actuel Premier ministre italien Mario Draghi.

En 1991, David Rockefeller écrivait : "Le monde est prêt pour un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable à l'autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés." Et d'ajouter : "Nous sommes à l'aube d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c'est de la "bonne" crise mondiale et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial."

Aujourd'hui, nous pouvons affirmer que cette "bonne crise" coïncide avec l'urgence pandémique et avec le "lockstep" (marche emboîtée) esquissé depuis 2010 par le document de la Fondation Rockefeller "Scenarios for the Future of Technology and International Development" (scénarios pour le future de la technologie et le développement international), dans lequel les événements auxquels nous assistons sont tous anticipés.

Bref, ils ont créé un faux problème pour pouvoir imposer des mesures de contrôle de la population comme une solution apparente, supprimer les petites et moyennes entreprises avec les confinements et le "Green Pass" (NDLR: équivalent du pass sanitaire au Vatican) au profit de quelques groupes internationaux, démolir l'éducation en imposant l'enseignement à distance, baisser le coût de la main-d'œuvre et des employés avec le "smart working" (travail intelligent), privatiser la santé publique au profit de Big Pharma, et permettre aux gouvernements d'utiliser l'état d'urgence pour légiférer en dérogation de la loi et imposer de soi-disant vaccins à toute la population, rendant les citoyens traçables dans tous leurs mouvements et soit malades chroniques, soit stériles.

Tout ce que l'élite voulait faire, elle l'a fait. Et ce qui est incompréhensible, c'est que face à l'évidence de la préméditation de ce terrible crime contre l'humanité, qui voit les dirigeants de la quasi-totalité du monde comme des complices et des traîtres, il n'y a pas un seul magistrat qui ouvre un dossier contre eux pour établir la vérité et condamner les coupables et les complices.

Ceux qui ne sont pas d'accord sont non seulement censurés mais désignés comme des ennemis publics, des infectés, des non-personnes auxquelles aucun droit n'est reconnu.

État profond et Église profonde

Or, face à un projet criminel, il serait au moins logique de le dénoncer et de le faire connaître, pour pouvoir ensuite l'éviter et juger les coupables.

La liste des traîtres devrait commencer par les chefs de gouvernement, les membres des cabinets et les élus, puis se poursuivre avec les virologues et les médecins corrompus, les fonctionnaires complices, les chefs des forces armées incapables de s'opposer à la violation de la Constitution, les journalistes vendus, les juges lâches et les syndicats obséquieux.

Dans cette longue liste qui sera peut-être dressée un jour, il faudrait aussi citer les dirigeants de l'Église catholique, à commencer par Bergoglio et pas seulement quelques évêques, devenus des exécutants zélés de la volonté du prince contre le mandat reçu du Christ.

Et certainement, dans cette liste, on connaîtrait l'ampleur de la conspiration et le nombre des conspirateurs, confirmant la crise de l'autorité et la perversion du pouvoir civil et religieux.

En bref, on comprendrait que la partie corrompue de l'autorité civile - l'État profond - et la partie corrompue de l'autorité ecclésiastique - l'Église profonde - sont les deux faces d'une même pièce, toutes deux instrumentales pour l'établissement du Nouvel Ordre Mondial.

Cependant, pour comprendre cette alliance entre le pouvoir civil et le pouvoir religieux, il est nécessaire de reconnaître la dimension spirituelle et eschatologique du conflit actuel, en le replaçant dans le contexte de la guerre que Lucifer, depuis sa chute, a menée contre Dieu.

Cette guerre, dont l'issue a été décidée ab æterno avec la défaite inexorable de Satan et de l'Antéchrist et la victoire écrasante de la Femme entourée d'étoiles, est maintenant sur le point de s'achever.

C'est pourquoi les forces des ténèbres sont actuellement si sauvages, si impatientes d'effacer de la terre le nom de Notre Seigneur, de détruire non seulement sa présence tangible dans nos villes en démolissant les églises, en abattant les croix, en supprimant les fêtes chrétiennes, mais aussi en éliminant la mémoire, en annulant la civilisation chrétienne, en dénaturant son enseignement, en avilissant son culte.


Et pour ce faire, la présence d'une Hiérarchie fidèle et courageuse, prête à souffrir le martyre pour défendre la foi chrétienne et l'enseignement moral, est certainement un obstacle.

C'est pourquoi, dès la phase initiale du plan globaliste, il était essentiel de corrompre la Hiérarchie en matière de morale et de doctrine, de l'infiltrer avec des cinquièmes colonnes et des cellules dormantes, de la priver de toute aspiration surnaturelle et de la rendre vulnérable au chantage grâce à des scandales financiers et sexuels, tout cela dans le but de l'exclure et de l'éliminer une fois son objectif atteint, conformément à la pratique établie.

Cette opération d'infiltration a commencé à la fin des années 50, alors que le projet du Nouvel Ordre Mondial prenait forme.

Elle a commencé son propre travail de subversion quelques années plus tard, avec le Concile œcuménique Vatican II, en vue duquel l'élection de Roncalli et l'expulsion du cardinal Siri, le "dauphin" ou successeur probable de Pacelli en tant que pape, ont représenté un motif d'enthousiasme tant pour l'élément progressiste et moderniste au sein de l'Église que pour l'élément communiste, libéral et maçonnique du monde civil.

Vatican II a représenté pour le corps ecclésial ce que le serment du Jeu de paume [de la Révolution française] a été pour la société civile : le début de la Révolution.

Et si, à maintes reprises, j'ai attiré l'attention sur la nature subversive du Concile, je crois aujourd'hui qu'une analyse historique mérite l'attention, dans laquelle des faits apparemment déconnectés acquièrent une signification troublante, expliquant beaucoup de choses.


Liaisons dangereuses

Comme Michael J. Matt l'a rapporté dans une vidéo récente sur The Remnant, nous commençons aujourd'hui à rassembler toutes les pièces de la mosaïque, et nous découvrons - de l'aveu même de l'un des protagonistes - que Mgr Hélder Câmara, archevêque d'Olinda et de Recife au Brésil, a rencontré dans ces années-là le jeune Klaus Schwab, fondateur du Forum Économique Mondial et théoricien de la Grande Réinitialisation.

Après avoir reconnu Câmara pour son opposition à l'Église traditionnelle et ses théories révolutionnaires et paupéristes, Schwab l'a invité au Forum de Davos, considérant sa participation à cet événement comme extrêmement importante dans la perspective du projet du Nouvel Ordre.

On sait qu'Hélder Câmara fut parmi les organisateurs du "Pacte des Catacombes", signé par une quarantaine d'évêques ultra-progressistes le 16 novembre 1965, quelques jours avant la clôture du Concile.

Parmi les thèses hérétiques de ce document, on trouve aussi la collaboration à l'établissement d'un "autre et nouvel ordre social" fondé sur la justice et l'égalité.

Et nous ne sommes pas surpris d'apprendre que parmi les signataires se trouvait également Mgr Enrique Angelelli, l'évêque auxiliaire de Cordoba en Argentine, "[une] référence pour le Père Jorge Mario Bergoglio de l'époque".

Bergoglio lui-même a déclaré dès le début de son pontificat qu'il était d'accord avec les exigences du Pacte des Catacombes.

Le 20 octobre 2019, lors du Synode sur l'Amazonie, la célébration du pacte entre les conspirateurs a été répétée dans les Catacombes de Santa Domitilla, confirmant que le plan commencé au Concile avait trouvé son accomplissement précisément en la personne de Jorge Mario Bergoglio.


Loin de se démarquer des ultra-progressistes qui le soutiennent et qui ont déterminé son élection au dernier Conclave, Bergoglio ne manque jamais une occasion de donner la preuve de sa parfaite cohérence avec le plan du Nouvel Ordre Mondial, à commencer par la collaboration des commissions et dicastères du Vatican avec l'environnementalisme de matrice malthusienne et leur participation au Conseil pour le Capitalisme Inclusif, une alliance globale avec les Rothschild, la Fondation Rockefeller, et les grandes banques.

Ainsi, d'une part, nous avons David Rockefeller avec la Commission trilatérale, et d'autre part, nous avons Klaus Schwab, qui est lié par mariage aux Rothschild, avec le Forum Économique Mondial, et tous deux sont bras dessus bras dessous avec le chef de l'Église catholique pour établir le Nouvel Ordre par le biais de la Grande Réinitialisation, comme cela a été planifié depuis les années 1950.


Le plan de dépopulation mondiale

Parmi les associés de ce pactum sceleris, il faut également compter certains membres de l'Académie Pontificale pour la Vie, qui a récemment vu sa structure organisationnelle bouleversée par Bergoglio lui-même lorsqu'il a écarté les membres les plus fidèles au Magistère pour les remplacer par des partisans de la dépopulation, de la contraception et de l'avortement.

Le soutien du Saint-Siège aux vaccins ne devrait pas surprendre : en juin 2011, le journal Sovereign Independent titrait en première page : "La dépopulation par la vaccination forcée : La solution zéro carbone".

À côté du titre, une photo de Bill Gates était accompagnée d'une citation de ce dernier : "Le monde compte aujourd'hui 6,8 milliards d'habitants. Nous nous dirigeons vers une population de 9 milliards d'individus. Maintenant, si nous faisons un très bon travail sur les nouveaux vaccins, les soins de santé, les services de reproduction [avortement et contraception], nous réduirons ce chiffre de peut-être 10 ou 15 pour cent".

C'est ce que disait Bill Gates il y a onze ans.

Aujourd'hui, il est l'un des actionnaires du groupe Black Rock qui finance les entreprises pharmaceutiques produisant les vaccins, l'un des principaux sponsors de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), mais aussi d'une myriade d'entités publiques et privées liées à la santé.

A ses côtés, on trouve curieusement George Soros, le "philanthrope" de l'Open Society, qui, avec la Fondation Bill et Melinda Gates, a récemment investi dans une société britannique qui produit des écouvillons pour les tests Covid.

Et puisque nous parlons de questions économiques, je voudrais rappeler que le Saint-Siège a détenu des actions d'une valeur d'environ 20 millions d'euros dans deux sociétés pharmaceutiques qui ont produit un médicament contraceptif, et plus récemment il a investi dans un fonds qui garantissait des profits très élevés en cas de crise géopolitique ou pandémique grâce à la spéculation sur les devises internationales, le fonds "Geo-Risk" géré par la banque d'investissement Merrill Lynch, qui a dû le fermer en raison de la montée en flèche de ses rendements après les premiers mois de la pandémie.

D'autres capitaux, provenant de la collection "Peter's Pence", ont été utilisés pour financer diverses autres initiatives, même en collaborant avec [l'homme d'affaires italien] Lapo Elkann, qui a notamment réalisé Rocketman, le film autobiographique d'Elton John.

Sans parler des spéculations immobilières et de l'achat de l'immeuble londonien du 60 Sloane Avenue dont la couverture médiatique nous a amplement informés, un achat dont je sais, de source sûre, qu'il a été décidé par Bergoglio lui-même.

Et puis il y a la Chine : toujours au nom de la " cohérence " et de " l'église des pauvres pour les pauvres " si chère à Bergoglio, certains pensent que l'Accord secret préparé par les Jésuites et l'ex-Cardinal Theodore McCarrick aurait obtenu un financement substantiel du régime communiste de Pékin en échange du silence du Vatican sur la persécution des catholiques et la violation des droits de l'homme.

Il en va de même pour le racket de l'immigration : parmi ceux qui tirent profit de l'industrie de l'accueil des immigrés, on trouve les commissions du Vatican et les conférences épiscopales, auxquelles diverses nations accordent des financements substantiels pour l'accueil des immigrés clandestins.

L'horrible monument au bateau de bronze érigé par Bergoglio sur la place Saint-Pierre est la représentation plastique d'une hypocrisie qui est la marque distinctive de ce pontificat.


Lors d'une récente audience du mercredi, nous avons pu entendre ces mots : "L'hypocrisie dans l'Église est particulièrement détestable ; et malheureusement, l'hypocrisie existe dans l'Église et il y a beaucoup de chrétiens et de ministres hypocrites". Je pense qu'aucun commentaire n'est nécessaire.

Interférence de l'État profond

Les exemples d'ingérence de l'État profond dans la vie de l'Église sont nombreux. Nous ne pouvons pas oublier les emails de John Podesta et d'Hillary Clinton, qui montrent l'intention d'évincer Benoît XVI de la papauté et d'initier ainsi un nouveau "printemps de l'Église" qui serait progressiste et mondialiste, ce qui s'est concrétisé par la démission de Benoît et l'élection de l'Argentin.

Nous ne pouvons pas non plus ignorer l'interférence d'entités et d'institutions qui sont tout sauf proches de la religion, comme le B'nai B'rith, pour dicter la direction du "renouveau" de l'Église après Vatican II et surtout sous ce pontificat.

Enfin, il faut rappeler d'une part les refus dédaigneux d'accorder des audiences aux personnalités politiques et institutionnelles conservatrices, et d'autre part les rencontres souriantes et passionnées avec les leaders de la gauche et du progressisme, ainsi que les expressions de satisfaction enthousiaste à l'occasion de leur élection.

Beaucoup d'entre eux doivent leur succès au fait d'avoir fréquenté des universités de la Compagnie de Jésus ou des cercles catholiques qu'en Italie on appellerait dosséttiens, où le réseau de relations sociales et politiques constitue une sorte de franc-maçonnerie progressiste et assure des carrières fulgurantes aux soi-disant "catholiques adultes", ceux qui utilisent le nom de "chrétien" sans se comporter de manière cohérente avec la foi et la morale chrétiennes dans leur service des affaires publiques : Joe Biden et Nancy Pelosi ; Romano Prodi, Mario Monti, Giuseppe Conte et Mario Draghi, pour n'en citer que quelques-uns.


Comme on le voit, la coopération entre l'État profond et l'Église profonde est ancienne et a maintenant produit les résultats espérés par ses partisans, avec des dommages très graves à la fois pour l'État et pour la religion.

La fermeture des églises au début de l'année 2020, avant même que les autorités civiles n'imposent le verrouillage ; l'interdiction de la célébration des messes et de l'administration des sacrements pendant l'urgence pandémique ; la cérémonie grotesque du 27 mars 2020 sur la place Saint-Pierre ; l'insistance sur les vaccins et leur promotion comme moralement légitimes bien qu'ils aient été produits à partir de lignées cellulaires provenant de fœtus avortés ; les déclarations de Bergoglio selon lesquelles le sérum génétique représente un "devoir moral" pour chaque chrétien ; l'introduction du passeport de santé "Green Pass" au Vatican et plus récemment dans les écoles catholiques et dans certains séminaires ; l'interdiction faite par le Saint-Siège aux évêques d'annoncer qu'ils sont contre l'obligation de vaccination, rapidement approuvée par certaines conférences épiscopales - autant d'éléments qui démontrent la subordination de l'Église profonde aux ordres de l'État profond, et la manière dont l'Église bergoglienne fait partie intégrante du plan globaliste.

Si nous combinons tout cela avec le culte idolâtre de la pachamama sous les arches de la basilique Saint-Pierre ; l'insistance sur l'œcuménisme irénique, le pacifisme et le paupérisme ; l'approbation de l'éthique de situation et la légitimation substantielle de l'adultère et du concubinage dans Amoris Laetitia ; la déclaration selon laquelle la peine de mort est moralement illicite ; l'approbation de politiciens de gauche, de dirigeants révolutionnaires et d'activistes de l'avortement ; les paroles de compréhension pour les questions LGBT, les homosexuels et les transsexuels ; le silence sur la légitimation des unions homosexuelles et le silence encore plus déconcertant sur la bénédiction de couples sodomites par des évêques et des prêtres allemands ; et l'interdiction de la messe tridentine avec l'abolition du Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI, on se rend compte que Jorge Mario Bergoglio accomplit la tâche que lui a confiée l'élite mondialiste, qui veut faire de lui le liquidateur de l'Église catholique et le fondateur d'une secte philanthropique et œcuménique d'inspiration maçonnique destinée à constituer la Religion Universelle au service du Nouvel Ordre.


Que cette action soit menée en toute connaissance de cause, par crainte ou sous le coup d'un chantage, rien n'enlève à la gravité de ce qui se passe, ni à la responsabilité morale de ceux qui la promeuvent.

La matrice luciférienne du Nouvel Ordre Mondial

A ce stade, il est nécessaire de clarifier ce que l'on entend par "Nouvel Ordre Mondial", ou plutôt ce que ses créateurs entendent, indépendamment de ce qu'ils disent publiquement.

Car d'une part, il est vrai qu'il y a un projet, que certaines personnes l'ont conçu et sont chargées de le réaliser ; mais d'autre part, il est également vrai que les principes inspirateurs du projet ne sont pas toujours divulgués, ou du moins qu'ils ne peuvent pas être ouvertement admis comme étant étroitement liés à ce qui se passe aujourd'hui, car un tel aveu susciterait l'opposition même de ceux qui sont les plus pacifiques et les plus modérés.

C'est une chose d'imposer le "Green Pass" sous prétexte de pandémie, mais c'en est une autre de reconnaître que le but du passeport est de nous habituer à être traqués, et une autre encore de dire que ce contrôle total est la "marque de la Bête" dont parle le Livre de l'Apocalypse (Ap 13,16-18).

Le lecteur me pardonnera si, pour démontrer mon argumentation, je dois recourir à des citations d'une gravité et d'une méchanceté telles qu'elles suscitent la perplexité et l'horreur - mais cela est nécessaire si nous voulons comprendre les intentions réelles des architectes de ce complot et la véritable nature de la bataille d'époque qu'ils mènent contre le Christ et son Eglise.

Pour comprendre les racines ésotériques de la pensée qui est à la base des Nations Unies, autrefois souhaitées par [l'activiste politique italien du 19ème siècle] Giuseppe Mazzini, nous ne pouvons pas ne pas considérer des personnages tels qu'Albert Pike, Eliphas Levi, Helena Blavatsky, Alice Ann Bailey, ou d'autres disciples de sectes lucifériennes.

Leurs écrits, publiés depuis la fin du XIXe siècle, sont très révélateurs.

Albert Pike, ami de Mazzini et compagnon franc-maçon, a prononcé en 1889 en France un discours devant les plus hautes instances de la franc-maçonnerie, repris le 19 janvier 1935 par la revue anglaise The Freemason. Pike y déclarait :

"Ce que nous devons dire à la foule, c'est que nous adorons un dieu, mais c'est le dieu que l'on adore sans superstition [...]. La religion maçonnique doit être maintenue dans la pureté de la doctrine luciférienne par tous ceux d'entre nous qui sont initiés aux degrés les plus élevés. Si Lucifer n'était pas Dieu, Adonay [sic] [le Dieu des chrétiens] dont les actes prouvent sa cruauté, sa perfidie et sa haine de l'homme, sa barbarie et sa répulsion de la science, Adonay et son prêtre le calomnieraient-ils ?

Oui, Lucifer est Dieu, et malheureusement Adonay est aussi Dieu. Car la loi éternelle est qu'il n'y a pas de lumière sans ombre, pas de beauté sans laideur, pas de blanc sans noir, car l'absolu ne peut exister que sous la forme de deux dieux : les ténèbres étant nécessaires à la lumière pour lui servir de faire-valoir comme le piédestal est nécessaire à la statue, et le frein à la locomotive... la doctrine du satanisme est une hérésie ; et la vraie et pure religion philosophique est la croyance en Lucifer, l'égal d'Adonay ; mais Lucifer, Dieu de la Lumière et Dieu du Bien, lutte pour l'humanité contre Adonay, le Dieu des Ténèbres et du Mal."

Cette profession de foi en la divinité de Satan n'est pas seulement un aveu de l'identité du véritable Grand Architecte que la franc-maçonnerie adore, mais aussi un projet politique blasphématoire qui a traversé l'œcuménisme de Vatican II, dont le premier théoricien a été la franc-maçonnerie :

"Le chrétien, le juif, le musulman, le bouddhiste, l'adepte de Confucius et de Zoroastre peuvent s'unir comme des frères et prier ensemble le seul dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux" (cf. Albert Pike, Morals and Dogma, ed. Bastogi, Foggia 1984, vol. VI, p. 153).

Et l'identité du "seul dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux" a été bien expliquée dans la citation précédente.

Dans une autre lettre, Pike écrit à Mazzini :

"Nous allons déchaîner les nihilistes et les athées et provoquer un formidable cataclysme social qui montrera clairement aux nations, dans toute son horreur, l'effet de l'athéisme absolu, origine de la barbarie et de la subversion sanglante. Alors les citoyens de tous les pays, obligés de se défendre contre une minorité mondiale de révolutionnaires, [...] recevront la vraie lumière par la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, enfin révélée aux yeux du public ; manifestation qui sera suivie de la destruction du christianisme et aussi de l'athéisme, qui sera à la fois conquis et écrasé !" (cf. Lettre du 15 août 1871 à Giuseppe Mazzini, Bibliothèque du British Museum, Londres).

On ne manquera pas de remarquer que la "grande hérésie de la séparativité" s'accorde curieusement avec l'œcuménisme condamné par Pie XI dans son encyclique Mortalium Animos, œcuménisme repris par la Déclaration Dignitatis Humanae et récemment fondu dans la doctrine de l'"inclusivité" formulée par ceux qui ont autorisé le culte idolâtre rendu à la pachamama dans la basilique Saint-Pierre.

Il est clair que le terme "séparativité" entend désigner de manière négative la nécessaire séparation du bien et du mal, du vrai et du faux, du juste et de l'injuste qui constitue le critère de jugement moral du comportement humain.

L'"inclusivité" s'oppose à cette distinction, en se laissant délibérément contaminer par le mal pour frelater le bien, en mettant sur le même plan le vrai et le faux pour corrompre le premier et donner une légitimité au second.

Les racines idéologiques communes de l'oecuménisme

Si l'on ne comprend pas que les racines idéologiques de l'œcuménisme sont intrinsèquement liées à l'ésotérisme luciférien maçonnique, on ne peut pas saisir le lien qui unit les déviations doctrinales de Vatican II au plan du Nouvel Ordre Mondial.

La révolution de 1968 fut un triste exemple de ces ambitions pacifistes et œcuménistes, dans lesquelles "l'ère du Verseau" fut célébrée par la comédie musicale Hair (1969), puis par John Lennon avec Imagine (1971) :

"Imaginez que le paradis n'existe pas. C'est facile si vous essayez.

Il n'y a pas d'enfer en dessous de nous. Au-dessus de nous, il n'y a que le ciel.

Imaginez tous les gens qui vivent pour aujourd'hui.

Imaginez qu'il n'y ait pas de pays. Ce n'est pas difficile à faire.

Il n'y a pas de raison de tuer ou de mourir, et il n'y a pas de religion non plus.

Imaginez que tous les gens vivent en paix.

Vous pouvez dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul.

J'espère qu'un jour tu nous rejoindras, et que le monde sera uni.

Imaginez que vous ne possédiez rien. Je me demande si vous le pouvez.

Pas de cupidité ni de faim, une fraternité entre les hommes.

Imaginez tous les gens, partageant le monde entier."


Ce manifeste du nihilisme maçonnique peut être considéré comme l'hymne du globalisme et de la nouvelle religion universelle : ce n'est pas un hasard s'il a servi de générique aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et, plus récemment, à ceux de Tokyo.

Une âme non égarée ne peut qu'être horrifiée par ces paroles blasphématoires.

Il en va de même pour les paroles de la non moins blasphématoire chanson God (1970) de Lennon :

"Dieu est un concept à l'aune duquel nous mesurons notre douleur. [...]
Je crois simplement en moi.
"

Je comprends que pour beaucoup il est pénible d'accepter que la Hiérarchie ait pu se laisser tromper par ses ennemis, en faisant siennes leurs demandes dans des questions qui touchent à l'âme même de l'Église.

Il est certain que des prélats maçonniques ont réussi à introduire leurs idées dans le Concile en les déguisant, mais en étant pleinement conscients qu'elles conduiraient inexorablement à la réalisation de cette démolition de la Religion qui est la prémisse de l'établissement de l'Ère Nouvelle - l'Ère du Verseau - dans laquelle Notre Seigneur est banni de la société pour accueillir l'Antéchrist.

On comprend alors l'indulgence accompagnée d'un clin d'œil accordée à la franc-maçonnerie par de nombreuses personnalités catholiques - je pense aux cardinaux Martini et Ravasi, entre autres - et leur opposition aux excommunications que les papes ont renouvelées à l'encontre de la secte.

On comprend aussi la raison de l'enthousiasme des loges maçonniques à l'élection de Bergoglio, et à l'inverse leur haine mal dissimulée envers Benoît XVI, considéré comme le kathèkon ["celui qui retient" (cf. 2 Thess 6:7)] à éliminer.

Il faut aussi rappeler, avec un certain embarras, que certaines déclarations de Ratzinger suggèrent une tentative de "christianiser" le projet globaliste, sans le condamner comme antichristique et antichrétien :

"Laissez-vous prendre par la main par l'Enfant de Bethléem ! N'ayez pas peur, mettez votre confiance en lui ! La force vivifiante de sa lumière est un encouragement à construire un nouvel ordre mondial."

Ces paroles confirment malheureusement la fausseté de la pensée hégélienne, qui a influencé le professeur de Tubingen jusqu'au Trône.

L'absence de prise de position du souverain pontife lui permet certainement d'être considéré d'une certaine manière comme un allié du projet globaliste, comme a pu l'affirmer le président italien Giorgio Napolitano dans son discours de fin d'année 2006 adressé au peuple italien : "Il y a une harmonie entre le pape Benoît et moi dans le soutien au Nouvel Ordre Mondial" (31 décembre 2006).

D'autre part, le processus hégélien de thèse-antithèse-synthèse fait écho à la devise de l'alchimie, Solve et Coagula, adoptée par la franc-maçonnerie et par l'ésotérisme luciférien.

C'est la devise qui figure sur les armes de Baphomet, l'idole infernale adorée par les plus hautes sphères de la secte maçonnique, comme l'admettent ses membres des plus hautes authorités.

Dans son essai Lucifer Rising, Philip Jones précise que la dialectique hégélienne "combine une forme de christianisme comme thèse avec un spiritualisme païen comme antithèse, avec pour résultat une synthèse qui ressemble beaucoup aux religions à mystères babyloniennes".


Le panthéisme globaliste de Theilard de Chardin

L'œcuménisme est l'un des thèmes clés de la pensée globaliste. C'est ce que confirme Robert Muller, qui fut secrétaire général adjoint des Nations Unies : "Nous devons avancer aussi vite que possible vers un gouvernement mondial unique, une religion mondiale unique et un dirigeant mondial unique".

Avant lui, l'un des partisans de la Société des Nations, Arthur Balfour, avait créé la "Société synthétique", dont l'objectif était la création de la "religion mondiale unique".

Pierre Theilard de Chardin lui-même, hérétique jésuite condamné par le Saint-Office et aujourd'hui théologien célèbre du progressisme, considérait les Nations Unies comme "l'incarnation institutionnelle progressiste de sa philosophie", exprimant son espoir qu'"une convergence générale des religions sur un Christ universel qui les accomplit toutes.... me semble être la seule conversion possible du monde, et la seule forme sous laquelle une religion de l'avenir puisse être conçue" afin de "réduire l'écart entre le panthéisme et le christianisme en dégageant ce que l'on pourrait appeler l'âme chrétienne du panthéisme ou l'aspect panthéiste du christianisme".

Il n'échappera pas que la pachamama et l'attribution de connotations mariales à la Terre-Mère font de ces concepts de Theilard de Chardin une réalité inquiétante.

Et ce n'est pas tout : Robert Muller, le théoricien du gouvernement mondial qui est aussi un disciple de la théosophe Alice A. Bailey, déclare : "Teilhard de Chardin a influencé son compagnon [le père jésuite Emmanuel Saguez de Breuvery, qui a occupé des postes importants à l'ONU], qui à son tour a inspiré ses collègues, et ils ont à leur tour initié un riche processus de pensée globale et à long terme au sein des Nations Unies, qui a affecté de nombreuses nations et personnes dans le monde entier. J'ai été profondément influencé par Teilhard".

Dans son livre L'avenir de l'homme, Theilard écrit : "Même si sa forme n'est pas encore visible, l'humanité se réveillera demain dans un monde pan-organisé".

Muller est le fondateur du World Core Curriculum, qui vise à "orienter nos enfants vers la citoyenneté mondiale, les croyances centrées sur la terre, les valeurs socialistes et l'esprit collectif, qui deviennent une exigence pour la force de travail du 21ème siècle" (New Man Magazine).

Et s'il revendique fièrement Alice A. Bailey parmi ses inspirateurs, on découvre qu'elle était une disciple du Mouvement Théosophique fondé par Helena Blavatsky, luciférienne déclarée.

Pour bien comprendre le caractère de Blavatsky, voici quelques citations tirées de ses écrits :

"Lucifer représente la Vie, la Pensée, le Progrès, la Civilisation, la Liberté, l'Indépendance... Lucifer est le Logos, le Serpent, le Sauveur."

Et, presque par anticipation, la pachamama :

"La Vierge céleste devient ainsi, en même temps, la Mère des Dieux et des Démons, car elle est la Divinité bienfaisante toujours aimante... Mais dans l'antiquité et dans la réalité, le nom [de ce dieu] est Lucifer. Lucifer est la Lumière divine et terrestre, l'Esprit Saint et Satan à la fois".

Enfin, derniers mots mais non les moindres :

"C'est Satan qui est le dieu de notre planète et le seul dieu."

C'est Alice A. Bailey qui a fondé la Lucifer Publishing Company, aujourd'hui connue sous le nom de Lucis Publishing Company, étroitement liée au Lucis Trust, anciennement Lucifer Trust, reconnu comme ONG par les Nations Unies.

Si nous ajoutons à cet amas de divagations infernales les paroles de David Spangler, directeur du Planetary Initiative Project des Nations Unies, nous réaliserons à quel point la menace qui pèse sur nous tous est terrible :

“Personne ne fera partie du Nouvel Ordre Mondial s'il n'accomplit pas un acte de culte à Lucifer. Personne n'entrera dans le Nouvel Âge s'il ne reçoit pas une initiation luciférienne". (Reflections on the Christ, Findhorn, 1978).

Alice A. Bailey écrit sur le Nouvel Âge :

"Les réalisations de la science, les conquêtes des nations et les conquêtes territoriales sont toutes indicatives de la méthode de l'ère du Poisson [l'ère du Christ], avec son idéalisme, son militantisme et sa séparativité dans tous les domaines - religieux, politique et économique. Mais l'ère de la synthèse, de l'inclusion et de la compréhension est à nos portes, et la nouvelle éducation de l'ère du Verseau [l'ère de l'Antéchrist] doit très délicatement commencer à pénétrer l'aura humaine".

Aujourd'hui, nous constatons que les méthodes d'enseignement théorisées par Muller dans le World Core Curriculum ont été adoptées par presque toutes les nations, y compris l'idéologie LGBT, la théorie du genre et toutes les autres formes d'endoctrinement.

L'ancien directeur de l'OMS, le Dr Brock Chisolm, le confirme en expliquant les objectifs de la politique éducative de l'ONU :

"Pour parvenir à un gouvernement mondial, il est nécessaire d'ôter de l'esprit des hommes leur individualisme, leur fidélité aux traditions familiales, leur patriotisme national et leurs dogmes religieux" (cf. Christian World Report, mars 1991, vol. 3).

Voici à nouveau le fil rouge qui relie non seulement Klaus Schwab à Hélder Câmara, mais aussi Robert Muller et Alice A. Bailey à Pierre Theilard de Chardin et Emmanuel Saguez de Breuvery, toujours dans une tonalité globaliste et sous l'inspiration de mauvaise augure de la pensée luciférienne.

Une analyse approfondie de ces aspects troublants permettra de faire la lumière sur la vérité et de révéler les complicités et les trahisons de nombreux ecclésiastiques asservis à l'ennemi.

Notre réponse à la crise de l'autorité

La corruption de l'autorité est telle qu'il est très difficile, du moins sur le plan humain, d'envisager une issue pacifique.

Au cours de l'histoire, les régimes totalitaires ont été renversés par la force.

Il est difficile de penser que la dictature sanitaire qui s'est instaurée ces derniers mois puisse être combattue différemment, puisque tous les pouvoirs de l'État, tous les moyens d'information, toutes les institutions internationales publiques et privées, tous les potentats économiques et financiers sont complices de ce crime.

Face à ce sombre scénario de corruption et de conflits d'intérêts, il est indispensable que tous ceux qui ne sont pas soumis au plan globaliste s'unissent en un front compact et cohérent, afin de défendre leurs droits naturels et religieux, leur santé et celle de leurs proches, leur liberté et leurs biens.

Lorsque l'autorité manque à ses devoirs et trahit l'objectif pour lequel elle a été créée, la désobéissance est non seulement légale mais obligatoire : une désobéissance non violente, du moins pour l'instant, mais déterminée et courageuse.

Désobéissance aux diktats illégitimes et tyranniques de l'autorité ecclésiastique, partout où elle se montre complice du plan infernal du Nouvel Ordre Mondial.

Conclusion

Permettez-moi de conclure cette réflexion par une brève pensée spirituelle.

Tout ce que nous savons, découvrons et comprenons de la conspiration globale qui se déroule actuellement nous montre une formidable réalité qui est en même temps nette et clairement définie : il y a deux camps, le camp de Dieu et le camp de Satan, le camp des enfants de la Lumière et le camp des enfants des ténèbres.

Il n'est pas possible de s'entendre avec l'ennemi, ni de servir deux maîtres (Mt 6,24).

Les paroles de Notre Seigneur doivent être gravées dans notre esprit : "Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse" (Mt 12,30).

L'espoir de construire un gouvernement mondial dans lequel la royauté divine de Jésus-Christ est proscrite est insensé et blasphématoire, et aucun de ceux qui ont un tel plan ne réussira jamais.

Là où le Christ règne, la paix, l'harmonie et la justice règnent ; là où le Christ ne règne pas, Satan est un tyran.

Réfléchissons bien à cela, chaque fois que nous devons choisir de conclure des accords avec l'adversaire au nom d'une fausse coexistence pacifique !

Et que les prélats et les responsables civils qui pensent que leur complicité ne concerne que les questions économiques ou sanitaires, en feignant d'ignorer ce qui se cache derrière tout cela, y réfléchissent bien eux aussi.

Tournons-nous vers le Christ, le Christ qui est le Roi des cœurs, des familles, des sociétés et des nations.

Proclamons-le comme notre Roi et Marie la Très Sainte comme notre Reine.

Ce n'est qu'ainsi que le projet maléfique du Nouvel Ordre Mondial pourra être mis en échec.
Ce n'est qu'ainsi que la Sainte Église pourra être purifiée des traîtres et des renégats.

Et que Dieu écoute notre prière.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
28 août 2021
S. Augustini Episcopi et Confessoris et Ecclesiae Doctoris



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